Oméga 3, tout savoir sur les huiles et les oméga 3
Tous ces produits, sauf l’huile de capelan, sont à conserver strictement à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Impérativement, ne pas cuire
- L’huile de capelan est tirée de ce poisson vivant dans les eaux froides d’Islande. Elle est très stable, elle protège les vaisseaux.
- L’huile de cameline provient d’une plante crucifère (Camelina sativa) qui fait partie des très anciennes cultures oléagineuses européennes. Sa richesse en acide alpha-linolénique (de 30 % à 42 %) de la famille des oméga 3 est exceptionnelle, ce qui la fait ressembler à l’huile de lin (voir ci-dessous) et au pourpier (plante poussant sur des terrains pauvres et secs et consommée en salade). Elle contient également des oméga 6 en bonne proportion (16 à 25 %).
- L’huile de lin, interdite en France, autorisée dans les autres pays européens, est obtenue à partir des graines mûres fraîches. Elle est très riche en acide alpha-linolénique. Action anticoagulante et prévention cardiovasculaire.
- L’huile d’onagre contient 80 % d’acides gras poly-insaturés (dont 10 % d’acide gamma-linolénique). Elle est conseillée contre les excès de cholestérol et elle agit favorablement sur le syndrome prémenstruel. Action anticoagulante et prévention cardiovasculaire.
- L’huile de bourrache (Borago officinalis) est obtenue à partir des graines. Sa richesse en acide gamma-linolénique (de la série des oméga 6) la rend intéressante dans les troubles prémenstruels, les inflammations. Certains la préconisent pour réduire les troubles d’irritabilité et la dépression.
- L’huile de carthame (Carthamus inctorius), est extraite des graines, elle contient au moins 70 % d’acide linoléique, elle peut servir aux mayonnaises, salades, assaisonnements en tous genres.
- L’huile d’echium (Echium vulgare), est principalement utilisée pour sa haute concentration en acide gamma-linolénique. C’est une huile nouvelle et encore onéreuse. On peut la remplacer par l’huile de bourrache.