Sigmund FREUD et l'Hypnose.

Sigmund FREUD et l'Hypnose

Lorsque FREUD arrive à Nancy, de nombreux points étaient marqués pour la démystification de l'Hypnose.

Le courant psychologique l'emportait lentement sur le courant somatique.
Après Nancy, Freud s'en va suivre l'enseignement de Charcot à la Salpétrière.
A son tour, il avait, dans cette admirable appareil de vivisection psychologique, discerné un mécanisme particulier auquel il allait porter son indélébile empreinte : l'ordre, formulé par l'hypnotiseur, s'enfonçait dans le subconscient du patient et y demeurait constitué par un système indépendant sur lequel la conscience du malade n'avait plus de prise.

Arracher ce complexe enfoui, aller plus loin encore dans l'analyse, c'est cette quête qu'enseignera Freud : l'analyse psychique.

De retour à Vienne, Freud reprend la méthode cathartique.
Il fait ainsi revivre, en état d'Hypnose, des scènes oubliées à ses patients, et particulièrement celles qui ont eu une action traumatisante et pathogène.

Mais bientôt, Freud, à son tour, abandonnait l'Hypnose.

En réalité, la technique de l'Hypnose, telle qu'elle était employée par l'école de Nancy avec Bernheim, FREUD la jugeait lassante.
Ce caractère mécanique, stéréotypé, monotone pour le praticien, ne convenait pas à Freud.

A plus forte raison, en était-il revenu de l'école de la Salpétrière.
Mais les succès de la psychanalyse contribuèrent, à leur tour, à faire oublier les résultats thérapeutiques précédemment obtenus par l'hypnotisme.

C'est la France qui avait été la terre d'élection de cette prodigieuse aventure.
C'est en France que toutes ces grandes figures que nous venons d'évoquer avaient pris leur historique dimension.


Les techniques nous reviendrons par la suite de Russie, d'Amérique, d'Espagne, dénommées techniques de X, ou Y suivant leurs auteurs.

 

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