Hypnose et la prise en charge de la douleur. Par Laurent Gross Collège Hypnose Ericksonienne Paris

L'Hypnose et la prise en charge de la douleur.


Nous avons plusieurs composantes importantes à respecter en tant qu'hypnothérapeute.

Dans le cadre des douleurs chroniques nous devons prendre en compte les aspects physiques et sensoriels, comportementaux et affectifs de l'expérience douloureuse.


Nous devons nous attarder sur:
    •    la description de la douleur,
    •    l'histoire de la douleur,
    •    l'évolution de la douleur,
    •    les traitements antalgiques médicaux associés,
    •    l'impact de la douleur sur les relations sociales, le travail, les amis, les loisirs,
    •    l'impact de la douleur sur l'activité sexuelle,
    •    les éventuels bénéfices secondaires de la douleur, et le niveau de dépression associé. (Douleur Physique, Douleur Psychique)
    •    l'histoire cachée de la douleur

Lors du Congrès de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation qui s’est tenu à Paris du 21 au 24 septembre 2011, les spécialistes ont été unanimes : oui, l’hypnose peut apporter une aide précieuse lors de soins douloureux, en particulier chez l’enfant.

L’objectif ? Réduire la douleur et l’angoisse du petit patient en focalisant son attention sur autre chose. On demande à l’enfant de laisser son corps aux urgences ou au bloc opératoire et d’emmener son esprit ailleurs : dans un imaginaire agréable.

L’hypnose ne permet pas toujours de se passer d’anesthésie mais elle permet de réduire les doses de médicaments anesthésiants, ou de réaliser, dans de bonnes conditions de confort, une anesthésie locale ou locorégionale à la place d’une anesthésie générale.

Cette technique ludique est utilisée aussi avec les enfants migraineux : on leur enseigne l’autohypnose afin qu’ils puissent pratiquer seuls cette technique en cas de besoin. Les enfants sont globalement plus réceptifs à l’hypnose que les adultes car ils se "déconnectent", s’évadent plus facilement dans un monde imaginaire.