Le syndrome prémenstruel. Dr Philippe Tournesac

Dr Philippe Tournesac

Une prise en charge intégrative pourra avoir des répercussions positives sur de nombreux
aspects de la vie.

Le syndrome prémenstruel réunit un ensemble de symptômes plus ou moins hétéroclites, regroupés en deux catégories, définies arbitrairement, survenant comme son nom l’indique avant les règles ou menstruations, et disparaissant dès le début des règles.

Ce syndrome est très fréquent et même considéré comme normal ou associé à la féminité pour certains. La vie personnelle de la femme, son travail, sa vie de couple en souffrent souvent. Il s’agit d’un motif fréquent de consultation. Comme c’est le cas pour tous ces syndromes fonctionnels qui ne sont pas des maladies, rappelons-le, il s’agit de proposer une solution sans effets secondaires, ce qui nécessite une bonne communication entre
le thérapeute et la patiente.


LES CAUSES

Ce syndrome, cyclique, est bien entendu relié aux variations hormonales, il est facile de les rendre coupables. Dans un certain nombre de cas, il s’agit effectivement d’un déséquilibre entre la production de progestérone et d’oestrogènes, avec une production relative ou absolue plus importante d’oestrogènes que de progestérone. Il peut alors s’agir soit d’un excès des oestrogènes, soit d’une insuffisance de progestérone.

En réalité il faut aussi tenir compte de l’action de ces hormones sur les autres organes ou systèmes. Ceux-ci réagiront à ces hormones en fonction de leurs états propres ou du fonctionnement de leurs récepteurs hormonaux.


Une personne en état de surmenage psychologique ou de burnout sera plus à risque de syndrome prémenstruel. Cela dépend beaucoup de l’état des membranes cellulaires, et en particulier de leur équilibre en acides gras polyinsaturés. Comme je l’ai déjà expliqué dans l’article précédent, le cycle menstruel comporte une symbolique forte. On n’y retrouve, par exemple, le cycle de la vie et la féminité.

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